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Les Femmes Journalistes de Côte d'Ivoire au Front de la Lutte Pour l'Elimination de la Fistule Obstétricale

Les Femmes Journalistes de Côte d'Ivoire au Front de la Lutte Pour l'Elimination de la Fistule Obstétricale

Actualités

Les Femmes Journalistes de Côte d'Ivoire au Front de la Lutte Pour l'Elimination de la Fistule Obstétricale

calendar_today 22 September 2023

Photo de famille de la délégation avec les autorités
Photo de famille de la délégation avec les autorités

L’engagement des femmes journalistes et professionnelles de la communication en faveur de l’élimination de la fistule obstétricale s’est matérialisé à travers une mission de terrain auprès des bénéficiaires à Man et à Bouna organisée conjointement par le Réseau des Femmes Journalistes et Professionnelles des médias de Côte d’Ivoire (ReFJPCI) et l’UNFPA.

 

Cette mission qui s’est déroulé du 21 au 24 septembre 2023 en marge d’une campagne opératoire de fistule obstétricale a permis à ces professionnelles de médias, conduite par la journaliste Agnès Kraidy de rencontrer les femmes guéries de la fistule obstétricale, les autorités administratives, sanitaires et les leaders religieux qui sont les partenaires dans cette lutte afin de toucher du doigt les réalités le quotidien de ces femmes et des acteurs qui l’accompagnent dans son processus de guérison et de réinsertion.

 

 

A Man et Bouna, les échanges avec les experts du Centre Hospitalier Régional (CHR) et de l’Hôpital Général ont révélé les défis liés à la fréquentation des services de santé de la reproduction par les femmes, notamment au cours de la grossesse et à l’accouchement. A Man, les visites à l'ancien et au nouveau CHR ont offert un aperçu de l'évolution des infrastructures et des services dédiés à la santé maternelle. Le dialogue avec le Préfet de Région du Tonkpi ont permis de souligner le rôle et la contribution de autorités administratives dans la mobilisation sociale pour l’élimination de la fistule obstétricale et l’autonomisation de la femme.  

 

 

Au niveau communautaire, l'implication des hommes est essentielle pour mitiger le risque de survenue de la fistule obstétricale. À l'École des Maris de Logoualé, les femmes journalistes ont rencontré des hommes déterminés à soutenir leurs épouses et les femmes de leur communauté en vue de leur fréquentation des centres de santé et de l’utilisation des services de planification familiale par les femmes et les jeunes.

 

A Bouna, les journalistes ont eu le privilège d’approfondir leurs connaissances sur la typologie des fistules obstétricales, le processus de réinsertion sociale des femmes guéries de la fistule obstétricale, et sur la synergie d’actions entre l’Association des Religieux pour Santé Intégrale et la promotion de la dignité humaine (ARSIP), l’Espace Ami des Femmes et la Caristas dans le combat pour le retard de l’âge du mariage et de la première grossesse, l’abandon des pratiques traditionnelles nocives, l’accès aux soins prénataux et obstétricaux, ainsi que la protection des femmes et des jeunes filles.

 

 

Enfin, les témoignages poignants des femmes guéries ont renforcé l'urgence de la situation en vue de restaurer la dignité des femmes porteuses de fistule obstétricale. Leur force et leur résilience, ainsi que les histoires de celles encore en attente de traitement, ont fait ressortir la nécessité d'agir et de continuer à sensibiliser sur cette maladie. Madame Cécile Compaoré Zoungrana, Représentante Résidente de l'UNFPA, participant à cette mission de terrain a renouvelé son engagement à travailler sans relâche pour améliorer les indicateurs de santé de la mère et de l’enfant en Côte d’Ivoire, notamment avec les acteurs des médias qui ont un rôle prépondérant d’éveil des consciences et de plaidoyer auprès des décideurs.

 

La mission de Man et de Bouna ne sont pas que des simples visites de terrain, elles sont la preuve que lorsque les femmes unissent leurs forces, elles peuvent réaliser des changements profonds. Le rôle des médias est plus crucial que jamais pour sensibiliser et éduquer la population. L'initiative de ces femmes journalistes et de l’UNFPA est un pas dans la bonne direction, une étape vers la mobilisation de l’ensemble des acteurs de la société ivoirienne pour l’élimination de la fistule obstétricale à l’horizon 2030.

 

 

 

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