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« Droit à l’éducation inclusive et maintien des filles à l’école » : les acteurs se réunissent pour faire le point sur les avancées du projet

« Droit à l’éducation inclusive et maintien des filles à l’école » : les acteurs se réunissent pour faire le point sur les avancées du projet

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« Droit à l’éducation inclusive et maintien des filles à l’école » : les acteurs se réunissent pour faire le point sur les avancées du projet

calendar_today 14 octobre 2021

Abidjan, le 14 Octobre 2021 – le Ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation et le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) exécutent conjointement le projet « Droit à l’éducation inclusive et maintien des filles à l’école » depuis décembre 2019. Ce projet, qui est financé par Affaires Mondiales Canada, vise à renforcer l’accès des jeunes filles à l’éducation à travers une approche transformatrice qui touche les facteurs de vulnérabilités sociales, économiques, liées aux inégalités de genre et la non-valorisation de la fille par rapport aux garçons dans la société.

 

Durant cette première année du projet, de nombreuses activités ont été menées dans les secteurs de l’éducation, de la santé et de la protection de la jeune fille et de la lutte contre les violences basées sur le genre. Les principales activités réalisées sont la création d’espace sûrs pour les jeunes filles, la réinsertion des filles-mères dans le système scolaire, la communication parent-enfant, l’engament des leaders communautaires et les guides religieux pour le maintien des filles à l’école, la distribution de 5000 kits scolaires et d’hygiène menstruelle, la formation de femmes et filles issues des IFEEF à la confection et à la commercialisation des serviettes hygiéniques, la conception d’applications mobiles que sont E-Santé et Chance.

 

Si l’application E-santé jeune vise au renforcement de l’accès à l’information et aux services de la santé sexuelle et reproductive des adolescents et des jeunes, l’application Chance, permet aux survivantes de violences basées sur le genre (VBG) ou à leurs proches de dénoncer les cas de VBG en lançant l'alerte sur le bouton panique. « Chance » permet aussi d'identifier les risques liés aux VBG à travers le violentomètre, la géolocalisation des survivantes et la coordination avec les plateformes existantes pour la prise en charge médicale, psychosociale et juridique.

 

Les acquis et bonnes pratiques des interventions ont donc été présenté à l’ensemble des acteurs de mise en œuvre au cours de la revue du projet, qui s’est tenu les 13 et 14 octobre 2021 à l’Hôtel Pullman.

 

La cérémonie officielle  été ouverte le jeudi Le 14 octobre 2021, par monsieur Koffi Faustin, coordonnateur de la vie scolaire au Ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation, qui a traduit la gratitude du ministre de l’Education nationale pour ce type d’initiative avec des approches multisectorielles en faveur de l’éducation de la jeune fille et a recommandé que ce projet passe à l’échelle.

 

Monsieur Alain Akpadji, Représentant Résident Adjoint de l’UNFPA, n’a manqué de souligner l’intérêt de l’UNFPA à agir œuvre pour une école de plus en plus inclusive : « L’UNFPA se tient aux côtés du gouvernement ivoirien pour renforcer l’accès et le maintien des filles à l’école afin de parvenir à l’égalité des chances pour tous . Avec l’appui financier de notre partenaire Affaires Mondiales Canada et les parties prenantes impliqués dans le projet, nous sommes sur la bonne direction pour atteindre ses objectifs ».

 

Madame Aude Viviane Goulivas-Calle, représentant Affaires Mondiales Canada, a félicité les acteurs du projet pour les résultats obtenus jusqu’ici et  a recommandé que ces résultats soient documentés par des histoires de vie.

 

Le projet vise 1.168.073 élèves dont 723 525 filles et 444 548 garçons répartis en 3502 établissements du primaire et du secondaire et 500 filles et 50 garçons issus de la formation professionnelle. Il cible les zones où les facteurs de vulnérabilité sont plus prononcés et où les indicateurs d'accès aux cycles primaires et secondaires sont encore faibles. Il s’agit notamment des régions éducatives du Nord-Est (Bondoukou, Bouna et Abengourou), de l’Ouest (Guiglo, Man-Sipilou) et du Centre (Bouaké, Yamoussoukro, Dimbokro, Daoukro et Bongouanou) et le district d’Abidjan (Abobo et Yopougon-Songon).