En Afrique occidentale et centrale, on estime entre 600 000 et 1 000 000 le nombre de femmes vivant avec une fistule et sont en attente d’un traitement ; tandis que 30 000 nouveaux cas se réportériés chaque année. L'impact social de l'incontinence urinaire résultant de la fistule obstétricale est l'isolement, le dénuement social et l'incapacité des femmes atteintes à participer aux tâches ménagères et aux activités socioéconomiques pour soutenir leurs familles et leurs communautés. Le fardeau économique inclut la perte de la capacité de la patiente à travailler et à générer des revenus. Au Nigeria, par exemple, une étude a révélé que les femmes atteintes de fistule obstétricale étaient 50% plus économiquement appauvries par la perte d'emploi.