Le ministère de la Santé et d l’Hygiène Publique, la Banque mondiale et l’UNFPA joignent leurs efforts pour améliorer la qualité des services liés à la santé de la reproduction en Côte d'Ivoire à travers le projet Spark Santé. Cette composante du projet d'achat stratégique et d'harmonisation des financements et des compétences de santé est financé à hauteur 3.966.501 Euros, soit environ 2598 058 155 FCFA par la Banque mondiale et mise en œuvre par l'UNFPA avec l'appui du Programme National de la Santé de la Mère et de l’Enfant (PNSME). Il permettra de renforcera qualité et l'offre des services de santé de la reproduction en faveur des populations, en particulier des groupes les plus vulnérables que sont les femmes enceintes, les femmes allaitantes, les femmes en âge de procréer et les enfants de moins de 5 ans d'ici à 2023.
L'un des défis du système de santé est de rapprocher les populations des centres de santé, notamment au niveau des consultations prénatales, l'accouchement avec l'assistance d'un personnel de santé qualifié et le suivi après l'accouchement ainsi que l'accès à des méthodes de contraceptions pour les femmes quand elles le désirent. Ces questions sont d'autant importantes lorsque 614 femmes meurent du fait de la grossesse, pour 100 000 naissances vivantes et 1 femme sur 3 qui ne souhaite pas tomber enceinte n'utilise pas les méthodes contraceptives modernes.
Le projet Spark Santé va permettre à 2.000.000 de femmes en âge de procréer à fréquenter les établissements sanitaires au cours des prochaines années. Cela sera possible par le renforcement des capacités techniques et matériels de 221 structures sanitaires qui vont mettre en place une maternité de référence pour la pratique des soins obstétricaux et néonataux d'urgence au sein de leur service (SONU) et des services de planification familiale. En outre, 660 agents de santé communautaires seront formés pour servir de relais auprès des communautés pour faciliter l’accès des populations aux centres de santé.